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Burnout

Le burn-out : la pause que je n’avais pas osé prendre

Cet article est la retranscription d’un épisode très personnel de mon podcast “Un corps, une histoire”.
J’y parle de ce moment où tout s’est arrêté dans ma vie… un arrêt brutal, mais porteur d’un message.
Parce que parfois, le corps tire le frein d’urgence pour nous ramener à l’essentiel : à soi.

Retrouvez le lien pour l’écouter ICI

Quand le corps dit stop

Est-ce que vous vous êtes déjà levée le matin avec une boule au ventre ?
Cette sensation d’être sous l’eau, submergée, comme si vous n’arriviez plus à respirer ?
Ou encore cette impression d’avancer dans votre vie sans goût, sans énergie, sans sens… comme un robot en pilote automatique ?

Si vous avez répondu oui à l’une de ces questions, peut-être que vous connaissez, de près ou de loin, ce qu’on appelle le burn-out ou cette fatigue extrêment nommée épuisement.

C’est un sujet qui m’affecte profondément, parce qu’il fait partie de mon histoire.
J’ai traversé un burn-out. Et même si cela peut sembler étrange à dire, aujourd’hui je peux affirmer que ça a été une des choses les plus positives qui me soient arrivées.

Sur le moment, ça m’a détruite. Je n’avais jamais ressenti cette sensation d’être collée au sol, cette non-envie de bouger, de lire, de faire quoi que ce soit.
Comme souvent dans ma vie, je n’accepte pas les choses sans en comprendre les causes car il m’est très difficile d’être dans l’état de victime. J’ai donc commencé une auto analyse de ce qui m’avait poussé dans cet état. Et c’est ce chemin qui m’a permis de me reconstruire autrement.

Les signes que je n’ai pas voulu entendre

Les signaux étaient là depuis longtemps, mais je ne les écoutais pas.

Des insomnies à répétition.
Le goût des choses qui disparaît.
La peur panique de répondre au téléphone quand je voyais le numéro de mon patron.
La boule au ventre le matin en me levant.
Et cette sensation de submersion, d’étouffer, de ne plus réussir à respirer.

Je voyais le mur arriver, comme au ralenti, incapable de l’éviter.
Et puis un matin, plus rien.
Je n’ai pas pu me lever. J’avais la conviction que si je me levais, j’allais mourir.

Mon corps avait dit stop.

Le burn-out : quand le corps tire le frein d’urgence

Avec le recul, je trouve que les images parlent mieux que les mots.

Le burn-out, c’est comme nager avec les bras attachés : tu donnes toute ton énergie, mais tu avances à peine, jusqu’à t’épuiser.

C’est aussi comme si ton corps tirait le frein d’urgence : tu es dans un train lancé à toute vitesse, tu vois bien les signaux rouges, mais tu continues d’accélérer… jusqu’à ce que ton corps dise “stop” à ta place.

Ou encore comme un système électrique qui surchauffe : trop de courant passe dans le circuit, et un jour, ça disjoncte.

Une vision différente du burn-out

On dit souvent que le burn-out vient de l’extérieur : trop de travail, trop de pression, un patron exigeant…
Mais je crois que c’est plus subtil que ça.

Pour moi, le burn-out est avant tout un désalignement profond entre ce que nous faisons et ce que nous sommes.
Ce n’est pas “trop de travail”, c’est “trop de travail qui n’a pas de sens pour nous”.

C’est une différence entre nos valeurs intérieures et la vie que nous menons à l’extérieur.
Une alerte rouge qui nous dit : “Tu n’es plus sur ton chemin. Il est temps de t’arrêter et de te réaligner.”

Ce que le burn-out m’a appris

Oui, le burn-out m’a déconstruite.
Mais il m’a surtout permis de me reconnecter à mon essence, à mes passions d’enfant, à ma flamme intérieure.

Il m’a obligée à me poser une vraie question :

“À quoi ai-je vraiment envie de contribuer ?”

Aujourd’hui, j’y travaille. Retrouver du sens, me rapporocher de ma mission initiale et ne plus juste remplir une case ou nourrir un système.
J’ai donc repris l’écriture de ce blog et j’ai commencé le podcast pour me rapprocher de vous toutes. Je travaille pour une mission qui m’appartient, qui me dépasse, et qui continuera même après moi.

Et c’est ce qui fait toute la différence :
je sais pourquoi je me lève le matin.

Trois questions pour retrouver ton cap

Si tu traverses un burn-out, ou si tu sens un décalage entre ta vie intérieure et ta vie extérieure, voici un petit exercice simple :

🖋️ Prends un carnet, un stylo, et réponds à ces trois questions :

  1. De quoi ai-je vraiment besoin ?

  2. Qu’est-ce que j’ai envie de faire ?

  3. À quoi ai-je envie de contribuer ?

Ces trois questions sont comme une boussole intérieure.
Elles t’aident à retrouver ton cap, ton alignement, ton “pourquoi”.

Tu peux aussi me laisser tes réponses en commentaire, je me ferai un plaisir d’en parler avec toi.

En guise de conclusion

Le burn-out, pour moi,  n’est pas un signe de faiblesse.
C’est un appel du corps, une invitation à revenir à soi, à son authenticité, à sa vérité.

C’est souvent le point de départ d’une vie plus libre, plus juste, plus alignée.

Si cet article t’a parlé, partage-le autour de toi.
On ne parle pas encore assez du burn-out comme d’un message du corps – et pourtant, c’est souvent à travers lui que la guérison commence.

Merci du fond du cœur d’avoir pris le temps de me lire 💛

Je crois profondément que nous pouvons, ensemble, faire circuler cette conscience du corps.
Que chaque femme qui se reconnecte à elle-même inspire d’autres femmes à en faire autant.
C’est ainsi que le message continue, qu’il se tisse, qu’il se propage.

Je vous invite à écouter le deuxième épisode de mon podcast :
🎧 « Le burn-out : la pause que je n’avais pas osé prendre »

Je vous y partage mes réflexions, mon introspection sur ce moment de ma vie afin d’ouvrir à de nouvelles réflexions. Et si cet épisode vous parle, faites-le circuler :
envoyez-le à une amie, une sœur, une collègue… car le changement commence toujours par une conversation.

💌 Et pour aller plus loin, inscrivez-vous à ma newsletter :
vous y recevrez chaque mois des conseils pour appréhender ce corps féminin qui change de langage avec le temps et révéler votre plein potentiel de santé après 40 ans.

N’hésitez pas à me laisser un commentaire  que je puisses échanger avec vous. Et si cet article vous à plu, partagez le autour de vous.

Avec Amour et Bienveillance

Véro

18 réflexions sur “Le burn-out : la pause que je n’avais pas osé prendre”

  1. Merci Véro de poser les choses aussi simplement et pédagogiquement.
    Tristement adepte de cet état de fait, car je n’écoute toujours pas suffisamment mon corps lorsqu’il balance la première alerte…
    Résultat : je viens de passer une semaine en mode « légume écrabouillé » !!
    C’est une leçon de vie, que je vais également retranscrire dans mon nouveau blog, puisqu’elle fait suite à une série sur ma santé (ou plutôt sur l’écoute de mon corps et ce qui peut découler de l’absence de cette écoute/observation)

    Comme tu le dis si bien : restons connecter à nous-même et ce qui nous fait vibrer. 🤗

    1. Merci pour ton message 💛
      Je crois qu’on a toutes connu ces moments où le corps finit par nous faire stopper net, quand on n’a pas entendu les premiers murmures…
      Mais tu as tellement raison : ce sont de vraies leçons de vie, parfois dures, mais profondément transformatrices.
      J’aime beaucoup ton idée d’en parler sur ton blog — plus nous partageons ces expériences, plus elles deviennent des ressources pour d’autres femmes.
      Et puis, chaque fois qu’on remet un peu plus de conscience et de douceur dans notre écoute du corps, on avance sur le chemin du réalignement.
      Prends bien soin de toi
      Et merci d’avoir pris le temps d’écrire ces mots — ils nourrissent exactement le fil que j’ai envie de tisser ici : celui d’une communauté de femmes qui apprennent à s’écouter, à leur rythme.

    1. Merci infiniment pour ton message 💛
      Tes mots me touchent beaucoup.
      J’essaie toujours d’écrire depuis un espace vrai — celui du vécu, de l’expérience traversée dans le corps, avec tout ce que cela comporte de vulnérabilité et de clarté.
      Les métaphores m’aident à mettre des images sur ce qui, parfois, est indicible. Le burn-out, on le ressent bien avant de pouvoir le nommer… Et c’est souvent à travers des images que l’on parvient à se reconnaître, à se dire « ah oui, c’est exactement ça que je vis ».
      Je suis heureuse que cet article ait pu te parler, et peut-être t’offrir une autre façon de regarder ce que le corps essaie de nous dire quand il nous arrête.
      Merci d’avoir pris le temps de me lire et de m’écrire — ces échanges donnent tout leur sens à ce que je partage ici.

  2. Merci pour cet article empreint de sincérité je pense que c’est vraiment essentiel dans notre société que les gens osent parler de ça. Je suis malheureusement déjà passée plusieurs fois par la case burn-out… J’ai bien lu les questions que tu proposes mais ce sont des choses difficiles à faire pour moi. Je me suis tellement suradaptée pendant des années et pliées aux besoins des autres que je n’ai pas appris à m’écouter moi… As-tu des suggestions ? Merci 😉

    1. Merci beaucoup Delphine pour ton message 🌷
      Il me touche profondément, parce qu’il résonne avec ce que tant de femmes vivent — ce réflexe de se suradapter, de répondre aux besoins des autres avant les siens, jusqu’à s’oublier peu à peu. C’est un conditionnement ancien, presque inscrit dans notre chair : celui de devoir être forte, disponible, aimante, performante… tout le temps.
      Tu as déjà fait un pas immense en reconnaissant cela et en osant le dire. C’est souvent le point de départ du retour à soi.
      Et tu as raison : répondre à ces trois questions (“De quoi ai-je besoin ? Qu’est-ce que j’ai envie de faire ? À quoi ai-je envie de contribuer ?”) peut sembler presque impossible quand on a passé des années à s’adapter. Le mental se fige, le corps ne répond plus, et on ne sait plus par où commencer.
      Alors, ma première suggestion serait de ramener cette écoute à quelque chose de très simple et concret.
      Commence par le corps. Chaque jour, plusieurs fois si tu peux, prends juste un instant pour te demander :
      “Comment je me sens dans mon corps, là, maintenant ?”
      Sans chercher à analyser ou à corriger quoi que ce soit. Juste observer : ai-je chaud, froid, faim, tension, lourdeur, apaisement ?
      Cette petite pratique d’observation redonne progressivement la parole au corps, et c’est lui qui, à son rythme, te montrera le chemin de tes vrais besoins.
      Tu peux aussi t’offrir de petits moments “pour rien” : marcher, respirer, t’étirer, t’envelopper dans une couverture chaude… des moments où tu n’as rien à prouver, rien à produire.
      C’est dans ces espaces que se réapprend l’écoute.
      Et puis, sois douce avec toi — on ne se rééduque pas à s’écouter du jour au lendemain. C’est un apprentissage, mais aussi une réconciliation.
      Merci d’avoir partagé ton expérience ici, c’est précieux.
      C’est exactement pour cela que j’écris : pour que ces dialogues existent, et qu’ensemble, on se rappelle qu’il n’y a rien de plus sain que d’apprendre à s’entendre soi-même. 💛

  3. Merci pour ce témoignage puissant : reminder qu’il est parfois essentiel de faire une vraie pause avant que notre corps ne nous l’impose. 💙
    Ton récit donne de l’espoir à celles et ceux qui s’oublient dans la course permanente.
    Prenons soin de nous, pour mieux revenir, plus fort·e et plus serein·e.

    1. Merci beaucoup Valérie 💙
      Tes mots me touchent profondément, parce qu’ils résument avec justesse l’essence même de ce que j’ai voulu transmettre : cette idée que s’arrêter n’est pas un échec, mais un acte de sagesse.
      Nous avons tellement été conditionnés à avancer coûte que coûte, à prouver, à tenir, qu’on en oublie que la vie a aussi besoin de silence, de repos, d’espace.
      Tu as raison : faire une vraie pause avant que le corps ne nous y oblige, c’est un geste d’amour envers soi. C’est aussi ce qui permet, comme tu le dis si bien, de revenir plus fort·e, mais surtout plus aligné·e, plus conscient·e, plus libre.
      Merci pour ton regard bienveillant et pour ce partage plein d’espoir.
      C’est exactement ce genre d’échange qui nourrit le sens de ce blog : une communauté de femmes et d’êtres humains qui apprennent, chacun à leur manière, à prendre soin d’eux pour mieux rayonner. 🌿

  4. Je me reconnais dans cet article, la boule au ventre en se levant, la peur panique dès l’affichage du numéro de mon boss sur mon téléphone, et j’en passe. Plein de signe que je n’ai pas voulu écouter. J’ai eu la chance (ou pas) d’assister au burn out d’une collègue avant moi et cela m’a projeté dans un futur qui ne me plaisait pas. J’ai maintenant arrêté ce poste et j’ai complètement changé de vie. Je pense que c’est de loin le choix le meilleur choix que j’ai pu faire (mais pas le plus facile).

    1. Merci beaucoup pour ton témoignage 🙏
      Il me touche profondément, parce qu’il met en lumière une réalité que beaucoup vivent en silence — cette tension intérieure, cette peur constante, ces signaux du corps qu’on choisit d’ignorer tant qu’on peut encore tenir.
      Tu as eu la lucidité et le courage d’écouter ce que cette situation venait te dire, et d’agir avant que ton corps ne te stoppe complètement. C’est une démarche que peu de personnes osent entreprendre, surtout quand cela implique de tout remettre en question.
      Changer de vie, ce n’est jamais facile — c’est un saut dans l’inconnu, mais c’est souvent le seul chemin vers quelque chose de plus vrai, plus respectueux de soi.
      Je trouve très précieux que tu partages ton expérience ici, en tant qu’homme aussi, car le burn-out n’a pas de genre, et la vulnérabilité mérite d’être entendue et honorée chez chacun. Et pour moi, la sincérité est un cadeau que l’on fait à l’autre.
      Ton message apporte beaucoup d’espoir : il montre que le courage, c’est parfois simplement d’oser s’arrêter et choisir autrement.
      Merci encore pour ce partage sincère et inspirant 🌿

  5. Un témoignage qui fait mouche.
    Raconter que l’on “n’avait pas osé prendre la pause” pose un regard rarement exprimé : celui de la résistance à soi-même.
    Le lien que tu fais entre l’épuisement, le corps et la nécessité d’écouter fait écho à ce que beaucoup ignore ou choisit d’ignorer.
    Ta sincérité ouvre une vraie voie : se permettre d’arrêter pour ne pas s’effondrer.
    Merci pour cette parole qui sert autant qu’elle libère.

    1. Merci infiniment Sabine
      Ton commentaire me touche profondément, parce qu’il met des mots très justes sur ce que j’ai moi-même mis longtemps à comprendre : le burn-out n’est pas seulement une lutte contre le monde extérieur, c’est souvent une résistance à soi-même.
      Ce refus d’écouter, de ralentir, de se donner le droit de s’arrêter — comme si notre valeur dépendait uniquement de ce que nous produisons ou de ce que nous offrons aux autres. Toujours FAIRE et ne pas prendre le temps d’ÊTRE
      Tu soulignes quelque chose d’essentiel : apprendre à faire une pause, à écouter, à s’autoriser à ne rien faire, c’est en réalité un acte de courage et de maturité intérieure. C’est se choisir.
      Je suis heureuse que ce texte ait résonné avec toi et qu’il ouvre, comme tu le dis si bien, une voie différente — celle de la prévention par la conscience, avant que le corps n’ait à s’effondrer pour se faire entendre.
      Merci pour tes mots si fins et profonds.
      Ils participent à ce tissage collectif que j’aime tant : celui des partages sincères qui libèrent et éclairent à la fois

  6. Tes mots résonnent profondément… Oui, ces pauses imposées par le corps sont souvent douloureuses, mais elles ouvrent la voie à un réalignement essentiel. Je trouve magnifique cette idée de créer une communauté de femmes à l’écoute de leur corps, qui avancent chacune à leur rythme, avec douceur et conscience.

    1. Merci du fond du cœur pour tes mots 💛
      Ils reflètent avec une grande justesse l’esprit que j’aimerais insuffler ici : celui d’un espace de reconnexion, où le corps n’est plus vu comme un obstacle, mais comme un guide.
      Tu as raison, ces pauses imposées par le corps sont rarement confortables… Elles bousculent, elles déstabilisent, mais elles ouvrent aussi une porte précieuse : celle d’un réalignement profond, d’une manière d’être au monde plus vraie, plus consciente, plus respectueuse de nos rythmes.
      Et c’est exactement ce que j’espère faire naître à travers ce blog et cette communauté : un cercle de femmes (et d’hommes aussi, parfois) qui apprennent à s’écouter, à se soutenir, à avancer chacune à son rythme — sans performance, sans comparaison, juste avec douceur, présence et authenticité.
      Merci pour ta sensibilité et ta bienveillance. Tes mots nourrissent cette vision et rappellent combien nous avons besoin de ces espaces de lenteur et d’écoute partagée.

    1. Merci beaucoup pour ton message
      Je suis touchée que mes mots aient pu t’aider à mettre un peu de clarté sur ce que tu traverses.
      Nommer les choses, c’est déjà une forme de guérison.
      Prends bien soin de toi, avec la même bienveillance que tu sembles déjà t’accorder 💛

    1. Merci beaucoup pour ton message 💛
      Oui, cette expérience a été difficile, mais elle s’est révélée être une véritable porte d’entrée vers une vie plus juste, plus alignée avec qui je suis vraiment.
      Je crois profondément que de ces épreuves peuvent naître des transformations profondes, quand on accepte d’en écouter le message.
      Merci pour tes mots encourageants et bienveillants

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Véronique Grobet - Santé féminine

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